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La vie des activités loisirs de notre association

FORUM LECTURE Fiche N° 26 Dissection partielle de l’auteur Tanguy Viel Janvier 2022

Comme objet de dissection de l’œuvre de Tanguy Viel, j’ai pris trois romans : Paris Brest (2009), Article 353 du Code Pénal (2017), La Fille qu’on appelle (2021)

Parti pris qui peut être contestable mais qu’importe.

 

Le but du jeu à l’aveugle était d’essayer de décrypter un style, de trouver quelques dénominateurs communs à ces trois publications.

 

L’auteur reste fidèle à la mise en perspective de la chronique sociale qui se déroule de manière quasi permanente dans un même lieu qu’il connaît bien : Brest où il est né.

 

La ville, le château qui n’est en fait que l’Hôtel de ville, les paysages de la rade, la mer omniprésente et ses fracas, le décor est planté avec de plus la profusion de noms à consonance bretonne dans les récits.

 

Dès les premières pages de ces romans, le lecteur se trouve embarqué dans une mise en scène exploitable sur grand écran.

Les images mentales défilent dans un scénario de type polar ou thriller social.

 

Tanguy Viel nourrit son écriture de métaphores qui illuminent le texte, les thèmes abordés ne se prêtent pas à la légèreté.

 

Les personnages principaux portent de lourds fardeaux.

Dans chaque roman, le lecteur assiste à l’éclosion de l’échec, du point de bascule.

Tanguy Viel aborde avec brio les liens familiaux, les inégalités sociales, la difficulté de l’ascension sociale.

L’argent dans deux des trois romans est la clé de voute de l’histoire. Les signes extérieurs de richesse estampillent la narration : Porsche, Bateau Mary Fischer, grand appartement avec vue mer, grosse berline du Maire…..

 

Tour à tour, le narrateur homme ou femme expose des faits : cambriolage, vandalisme, meurtre, emprise morale et sexuelle.

Des personnages de mauvais augure surgissent et donnent corps au récit : le fils Kermeur semi délinquant, compagnon d’infortune du narrateur, l’escroc immobilier Lanezec, le Maire Le Bars devenu Ministre qui exploite son pouvoir.

Dans cette dissection partielle, il n’est pas question de dévoiler la fin de ces trois livres.

 

Pour celles et ceux qui n’ont pas lu Tanguy Viel, je recommande Article 353 du Code Pénal pour éventuellement avoir envie de découvrir d’autres publications de cet auteur.

 

 

Françoise Dubail

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